On se souvient toujours de son premier post

Et pour débuter, voici la première jaquette d'une collection bien ringarde que jecherche à réaliser.




Quelques précisions sur cette petite jaquette dont l'idée peut paraître obscure: En grand fan de jaquettes et d'affiches de films des 80's, je cherche depuis un petit moment à rendre hommage à tout un pan de ma culture. L'avantage avec une affiche de nanar, c'est qu'elle est souvent bien meilleure que le film lui-même, elle fait rêver, fantasmer. A partir de là, y a-t-il réellement besoin de voir le film? Est-ce qu'une jaquette peut donner suffisamment d'infos et être suffisamment jolie pour se suffire à elle-même? je ne vais pas écrire une thèse la dessus, rassurez-vous. Comme je n'avais pas envie de faire l'affiche d'un film fantôme (ce qui est quand même le cas au final), je me suis dit que je pouvais parodier ma vie et celle de mes proches en utilisant les codes graphiques propres à l'univers des films de genre (violence, explosions, poses héroïques et tout l'attirail) appliqués à des petits évènements ou des petites mésaventures du quotidien, histoire d'obtenir un décalage un peu marrant. Les règles, les factures, la barbe à raser tous les jours ou les courses au supermarcher, c'est chiant mais aucun scénariste ou réalisateur n'aurait envie d'en faire un film (bien que : j'ai découvert qu'il existe un film intitulé "adventures in baby-sitting", dont l'affiche est tout à fait ce que j'ai en tête ). Voilà donc le fil conducteur de la jaquette présentée et des prochaines : les petites mésaventures du quotidien présentées sous la forme de jaquettes de films d'horreur, d'angoisse ou d'aventure. Je suis en train de travailler sur une autre jaquette, d'un goût un peu plus douteux mais dont le titre me fait marrer: "Blood of the ragnagnas", une parodie d'un problème purement féminin, traité à la manière des affiches de Melki et du cinéma d'horreur Italien. Les suivantes devraient être « Fear Facture », « Fenêtre sur couches », « Les mystères du rayon surgelé », « Porté pâle n°3 » et enfin, « Le syndicat du ice-cream ».

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